Dans ce sixième épisode de "Entreprendre", le podcast des entrepreneurs de Nouvelle-Aquitaine, nous partons à la rencontre de Frédéric Piant, à la tête de CGPDM, un groupe qui loue, commercialise et entretient du matériel médical.
- #Développement d'entreprise
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Dans ce nouvel épisode de "Entreprendre", Frédéric Piant, à la tête de l'entreprise CGPDM, nous parle d'envie, de motivation, de pugnacité, de développement de l’emploi et de gestion de crise Covid…
Retrouvez ici le début de cet entretien et rendez-vous sur vos plateformes pour écouter et vous abonner au podcast. Bonne écoute !
Entreprendre - épisode 6 - "générer de l'emploi”
Rencontre avec Frédéric Piant, à la tête du groupe CGPDM.
Bonjour Frédéric Piant, Merci d’être là pour discuter ensemble autour de votre parcours d'entrepreneur. Vous avez 56 ans, vous êtes à la tête du groupe CGPDM, une entreprise qui loue, commercialise et entretient du matériel médical. Vous avez un parcours atypique. Après une première carrière militaire, vous avez rejoint en 2001 cette entreprise créée par votre femme. Et en parallèle de cette fonction de dirigeant, vous agissez en faveur de la réinsertion professionnelle de militaires traumatisés. Vous allez nous expliquer tout cela en détail mais avant, une première question : c’est quoi pour vous entreprendre ?
Entreprendre c’est avoir l’envie de générer quelque chose et d’arriver à le porter à son plus beau niveau et je parle bien de beau niveau, plutôt que de haut niveau.
Pour moi entreprendre en entreprise, c’est générer de la valeur et, pour nous, dans l’entreprise, générer de la valeur, c’est générer de l’emploi.
Comment passe-t-on d’une carrière militaire à une mission de dirigeant d’entreprise ?
C’est quelque chose qui pour moi est un peu difficile à expliquer. Pendant une bonne vingtaine d’années, j’ai été dans des unités à très haut potentiel opérationnel et donc très très rarement à la maison. J’ai une épouse exceptionnelle qui souhaitait travailler mais qui devait s’occuper des enfants, puisqu’elle était seule et qui donc a créé, à chaque fois que j’ai été dans une affectation une société : Médical Thiry.
A chaque fois que j’ai été muté elle s’en est séparée. Elle m’a suivie et en a recréé une autre, jusqu’à ma dernière affectation où l'on est arrivé à Bordeaux, où elle a (re)créé la société Médical Thiry qui est une société de distribution de matériel médical plutôt spécialisée dans le handicap à l’époque.
Et, quand j’ai eu mon affectation suivante, elle m’a tout simplement donné le choix entre partir en célibataire géographique ou quitter l’armée pour la rejoindre. Et donc, c’est à ce moment là que j’ai pris l’option de poser les valises et de rester beaucoup plus sédentaire.
Je suis rentré dans l’entreprise comme directeur général.
Qu’est-ce qui vous sert concrètement de cette première expérience professionnelle dans ce rôle de chef d’entreprise ?
Un style de management. Style de management qui, par là où je suis passé, m’a appris deux-trois choses.
La première chose : l’exemple. La deuxième chose : la connaissance de ce que l’on demande de faire aux autres. La troisième chose : aider les autres à faire quand ils n‘y arrivent pas.
Donc en fait si on le résume en deux phrases : dur mais juste, mais plus dur avec soi qu’avec les autres.
© Paul robin