Substituer les énergies fossiles par les énergies renouvelables

Aujourd’hui, il est nécessaire d’accélérer la production d’électricité à partir de ressources renouvelables. C’est possible. C’est même la solution pour rendre nos activités humaines moins polluantes. La Nouvelle-Aquitaine ambitionne de devenir la première région productrice d’énergies renouvelables.

Publié le lundi 11 mai 2020

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Le changement climatique et ses multiples conséquences sur la planète sont essentiellement liés à la question énergétique. Ce sont les énergies fossiles qui créent le problème du réchauffement avec leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour le résoudre, tout confirme la nécessité de consommer moins et mieux, c’est-à-dire de se tourner vers des énergies renouvelables et moins polluantes.

C’est aussi le seul moyen de réduire progressivement notre dépendance au pétrole et d’être moins vulnérables à sa raréfaction. Cette conversion à de nouvelles pratiques est en marche.

Il existe cinq grands types d’énergies renouvelables : le solaire, l’hydraulique, l’éolien, le géothermique, la biomasse, qui ont un renouvellement naturel assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisable à l’échelle du temps humain. Leur caractéristique commune est de pouvoir être exploitées sans produire d’émissions polluantes. Elles sont considérées comme des énergies « propres ». Développer leur utilisation permet de limiter le recours aux énergies fossiles. Avec 23% d’énergies renouvelables, la Région Nouvelle-Aquitaine est en avance sur l’objectif fixé par l’Union Européenne (23% en 2020). Mais s’équiper nécessite un effort important. Si les technologies sont disponibles, les coûts de production restent encore élevés.

Il y a de forts enjeux avec des opportunités vers des métiers en devenir, que ce soit dans la recherche, l’ingénierie, la fabrication, l’installation, l’exploitation, la maintenance, etc.

Pour autant, n’oublions pas que si ces sources d’énergie sont prometteuses, elles devront s’accompagner d’une nécessaire baisse de nos consommations. C’est-à-dire d’un vrai changement de comportements.