Il est encore possible de limiter le réchauffement climatique global. Pour cela nous devons construire une société durable, où nos conditions de vie ne compromettent pas l’existence des générations futures. Ces solutions existent. La Région les met en place et les développe.
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Que l’on soit basque, périgourdin, limousin, charentais ou girondin, l’impact du changement climatique est d’ores et déjà visible. La Nouvelle-Aquitaine fait partie des territoires les plus concernés par les risques liés à l’amplification de l’effet de serre. Face à ce constat, la communauté scientifique est mobilisée. Océanographes, sociologues, économistes, agronomes ont dressé un état des lieux destiné à faire connaître les enjeux du réchauffement et à mobiliser.
Chacun a un rôle à jouer. Mais la recherche de solutions pour remplacer les énergies fossiles et préserver le climat ne peut être uniquement individuelle. Elle est d’envergure collective. Chef de file de cette stratégie, la Région est dans une démarche pionnière : dialoguer avec les chercheurs, mais aussi les acteurs privés, les structures associatives, les élus locaux, et envisager les choix les plus judicieux pour le futur. A son échelle, elle contribue à conjuguer les initiatives et à coordonner l’ensemble des actions. Cela signifie anticiper les impacts du changement climatique et poursuivre des objectifs d’exemplarité en termes de transition. Elle promeut ainsi un modèle d’agriculture respectueux de l’environnement et économiquement viable. Elle protège l’environnement et la biodiversité et préserve la ressource en eau. Cette attention au patrimoine naturel contribue à la qualité de vie des habitants et à l’identité de notre région.
Des objectifs ambitieux pour réduite les impacts du réchauffement climatique
La Nouvelle-Aquitaine a l’ambition d’être la première Région française de la transition énergétique et du climat. Elle s’est fixé trois objectifs : réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre ; réduction de 30% des consommations d’énergie ; porter à 32% la part des énergies renouvelables. Une exigence qu’elle accompagne afin de l’adapter aux réalités très variables des modes de vie entre les métropoles, les zones rurales, le littoral, et les massifs montagneux.
Cela signifie aussi agir au plus près des territoires, afin d’ajuster la réponse aux problématiques locales. Le changement climatique affecte de manière variable les espaces : tempêtes, inondations ou sécheresses entraînent érosion, pollution ou développement d’espèces exotiques envahissantes. Pour relever ces défis, une connaissance fine de nos milieux et de leurs vulnérabilités permet d’adapter nos modes de vie. Engagée de longue date dans le développement durable, la Nouvelle-Aquitaine s’appuie sur un potentiel régional déjà mobilisé, destiné à préparer les hommes, leurs cadres de vie et leurs économies aux contraintes prévisibles. Ces ajustements prennent la forme de digues, de logements plus efficaces sur le plan énergétique, de systèmes d’irrigation économes ou de réseaux de transport propres.
Changer de modèle, vers 100% d’énergie décarbonnée
Nous sommes extrêmement dépendants aux hydrocarbures, qui sont au centre du dispositif de la modernité. Passer du modèle que nous connaissons aujourd’hui à un modèle alternatif suppose de travailler de front sur tous les domaines : agriculture, industrie, logement, transport. Un sursaut exigeant mais nécessaire, car plus la mutation des sociétés sera reportée, plus elle sera coûteuse sur le plan humain et économique. C’est pourquoi est engagé un indispensable effort de préparation. Rappelons-nous que bien prévoir permet de mieux prévenir.
La planète est un bien commun que nous devons préserver ensemble. L’avenir de chacun est scellé à celui de tous. Améliorer les rapports entre développement et ressources disponibles est possible. Il est juste urgent d’agir.