Pour qu’ils deviennent moteurs dans l’élaboration des projets, et parfois partie prenante de leur financement, l’ensemble des acteurs d’un territoire doit être impliqué. Plus la participation est large, plus elle permet de profiter d’un effet « laboratoire d’idées » et plus elle favorise l’appropriation des sujets autour de la transition par les citoyens eux-mêmes.
- #Engagement et citoyenneté
- #Particulier
Participation citoyenne
La transition énergétique ne pourra se faire sans l’implication des citoyens. La sobriété énergétique dans tous les usages, l’amélioration du bilan carbone, la consommation responsable suppose une bonne compréhension des enjeux pour pouvoir être mis en application par le plus grand nombre.
La Région Nouvelle-Aquitaine, accompagne la société civile et les territoires afin de faciliter l’adhésion à ces projets, et d’en accélérer ainsi la mise en place et les retombées pour les habitants. Dans un projet participatif, les particuliers peuvent s’investir de manière très large, que ce soit au niveau du financement, du montage, de la gouvernance. Ils peuvent même les initier, se réappropriant ainsi les outils de production.
© Adobestock
Conditions propices
A la différence de l’acceptation des projets, leur appropriation suppose un rôle non passif des citoyens et engage leur implication. Ce changement de positionnement induit aussi une évolution dans les relations entre les collectivités, la population et le monde économique afin de créer les conditions pour que la dynamique de transition énergétique soit portée par tous. Elus, associations, entreprises, citoyens, doivent trouver les conditions propices au partage des données scientifiques et au retour d’expériences, qui permettront d’engager une co-construction très en amont.
Afin de renforcer cette dynamique émergente, la Région Nouvelle-Aquitaine, chef de file de la transition énergétique, se penche depuis longtemps sur les conditions et les actions à mettre en œuvre pour favoriser cette appropriation. Elle organise régulièrement des ateliers de travail, qui ont permis d’identifier de nombreuses solutions. Il en ressort que pour les sujets qui les concernent, les habitants ont besoin d’avoir accès à la connaissance sur la transition énergétique. Ils doivent aussi trouver les conditions favorables à un dialogue, qui leur permettra de s’impliquer.
Sur cette base, la collectivité a établi une feuille de route, qui constitue un cadre et des propositions, utilisables par tous les acteurs, afin qu’ensemble ils puissent participer et expérimenter sur leurs territoires.
Mise en réseau
Concrètement, cela passe par des campagnes d’information autour de la transition énergétique et de la nécessité de développer le renouvelable. Des activités de sensibilisation et des actions de formation peuvent également être développées, et le territoire doit créer des instances de pilotage intégrant la société civile et les réunir régulièrement dans une optique de co-construction. Ce dialogue renforcé, dans lequel s’intègre une volonté de gouvernance citoyenne (éventuellement des comités citoyens de suivi) fonctionne aussi sur la transparence et la diffusion des retours de l’expérimentation.
L’objectif est désormais de constituer un réseau de collectivités qui utilisent, organisent, coordonnent et promeuvent ces nouveaux modèles. Car ils ouvrent une formidable opportunité pour renforcer la dynamique locale, et surtout participer à une plus grande autonomie des territoires. En lien avec l’ADEME, la collectivité accompagne cette démarche par une politique de soutien aux projets participatifs et citoyens pour la transition énergétique, et la structuration du réseau régional CIRENA.