Installés depuis 2017 en Corrèze, Lise Rolland et Fabrice Merhand font chaque année la transhumance à pied avec leurs brebis au cœur du parc naturel régional de Millevaches.
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La transhumance d’automne, ou le retour à la ferme
La transhumance d’automne, ou le retour à la ferme
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« Avant, je travaillais dans les bureaux »
Il y a plusieurs transhumances, explique Lise Rolland. Il y a la « transhumance aller », lorsque les troupeaux sont amenés jusqu’à leur lieu d’estive en juin où ils resteront durant les quatre mois de la belle saison. Et il y a la transhumance retour, « au mois d'octobre, quand on revient à la maison. ». Avant l’hiver, cette transhumance d’automne est la deuxième transhumance de l’année, celle où les troupeaux reviennent des estives pour rentrer à la ferme. Lise Rolland et Fabrice Merhand font régulièrement le trajet à pied au cœur du parc naturel régional de Millevaches. Le couple de bergers s'est installé depuis 2017 dans leur ferme (GAEC) Revenons à nos moutons, à Toy-Viam, en Corrèze.
A 40 ans (en 2023), Lise Rolland est éleveuse de brebis depuis sept ans. « C'est vrai que, avant, on a eu une vie. Fabrice, lui, il était berger. Et moi, en fait, j'ai d'abord travaillé dans les bureaux. Donc j'ai travaillé dans l'environnement, dans les parcs naturels et dans les parcs nationaux. Et j'ai voulu changer de vie. » Le couple a créé un groupement pastoral (une association loi 1901 qui regroupe plusieurs élevages) lorsqu’il s’est installé.
20 km à pied dans le parc naturel régional de Millevaches
Avec leur troupeau de brebis limousines, Lise et Rolland font à chaque transhumance 20 km à pied à partir de leur ferme, qui est à Toy-Viam, jusqu'à leur quartier d'été qui est « à Meymac, à peu près à côté, au Longeyroux. » « C'est au cœur du parc naturel régional de Millevaches. On est à peu près entre 700 m et 900 m d'altitude. C'est un grand plateau granitique, on a des petites variations d'altitude mais on n'est pas sur de la haute montagne, plutôt sur de la moyenne montagne », explique Lise Rolland. Cependant les bergers disent « monter en estive, même s’il n'y a pas une question d'altitude ».
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