« C'est la pire des courses ou la plus belle des courses » en solitaire et sans assistance. Antoine Cornic, navigateur basé sur l’Île de Ré, participe au Vendée Globe 2024.
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Un navigateur au parcours atypique
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Au départ du Vendée Globe 2024
Bienvenue à bord de l’IMOCA Human, le voilier de plus de 18 mètres de long avec lequel Antoine Cornic participe au Vendée Globe. Le 10 novembre 2024, le navigateur installé sur l’Île de Ré (en Charente-Maritime) a pris le départ de cette course légendaire à la voile, en solitaire, sans assistance et sans escale. Antoine Cornic fait partie des 40 skippers du dixième Vendée Globe. Partant des Sables d’Olonne (en Région Pays de la Loire), la course est un tour du monde de près de 45 000 km en passant par trois caps : le cap de Bonne espérance, le cap de Leeuwin et le cap Horn. Depuis la création du Vendée Globe en 1989, seulement 114 concurrents (sur quelque 200 navigatrices et navigateurs au départ) ont franchi la ligne d’arrivée. « On a été capable d'envoyer 600 personnes dans l'espace et on n'est que 120 à avoir fait un tour du monde sans escale », constate Antoine Cornic.
Un seul objectif : finir la course
Né en 1980 à Drancy, en région parisienne, Antoine Cornic est installé depuis les années 2000 sur l’Île de Ré. Il a découvert l’Île de Ré en vacances à 5 ans chez un oncle. « L'île de Ré, pour moi, ça représente ma famille. Mes enfants sont nés ici, j'ai rencontré ma femme ici. » Le navigateur a un parcours atypique : il participe à sa première course transatlantique en 2001, la Mini Transat. Puis, faute de sponsors, il revient à « ses premières amours », la restauration. Il tient un restaurant sur l’île de 2004 à 2014. Champion de France de judo dans sa jeunesse, il a même été joueur de rugby dans l’équipe de Niort (dans les Deux-Sèvres) avant de reprendre la mer en 2016. Il s’aligne alors au départ de plusieurs grandes courses : la Transat Jacques Vabre, la Route du Rhum, le Retour à la base…
Sountenu par Human Immobiliers depuis 2022, Antoine Cornic a acheté et préparé un des plus anciens voiliers de ce Vendée Globe, le voilier de classe IMOCA Human. Accompagné par une petite équipe de six personnes et surtout par sa famille, le skipper place le côté humain de l’aventure avant la compétition. « Le Vendée Globe, c'est la pire des courses ou la plus belle des courses, en tout cas, en solitaire, explique-t-il. C'est la plus longue surtout. Il faut être prêt mentalement pour y aller. Et moi je ne me suis pas fixé d'objectif réel. Le seul objectif que je me suis fixé, c'est de finir. »
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