Entreprendre - "maîtriser son propre destin” - avec Laurent Duray

Bonjour, ma vision de l’entreprise c’est avant tout le partage d’une aventure avec des équipes, des collaborateurs, un marché, différentes parties prenantes. J’ai envie de dire que le parcours qui est le mien, je l’ai fait de façon naturelle.
A aucun moment dans ma vie, dans mon installation, dans les premiers jours, les premières années de la création de l’entreprise, je n’ai imaginé le développement qui allait être le nôtre et je ne l’ambitionnais pas. Ce qui m’importe, c’est d’abord de prendre du plaisir au quotidien, de participer à un projet qui nous dépasse, un projet assez ambitieux. C’est une quête d’excellence quotidienne.

Si je devais adjoindre un adjectif spécifique à l'entrepreneuriat, c’est probablement l’indépendance, l'autonomie, la volonté de maîtriser son propre destin et d’influencer vraiment sa vie, son développement, sa façon d’avancer.

Le premier élément qui m'a amené à entreprendre, c’est cette volonté de faire mes propres choix au quotidien et de les assumer.

D’abord en étant relativement sincère dans sa démarche.
La promesse de l’entreprise en démarrant, c’était participer à la performance sportive du couple cavalier-cheval et donc de travailler autour des valeurs que sont l'innovation, la satisfaction-client, l’amélioration continue, à la fois en terme de produits, mais également en terme de process, d’organisation interne et c’est d’avoir essayé systématiquement de travailler de manière la plus sincère, la plus juste, la plus équilibrée possible, à la fois vis à vis des collaborateurs qui créent au quotidien la valeur de l’entreprise, puis vis à vis de nos clients.

Si il devait y avoir un mot, ce serait la sincérité, animée par une passion folle de l’animal, du cheval, qui est notre raison d’être. C’est aussi de ne pas avoir de limites.
La terminologie “export” n’a jamais été utilisée dans l’entreprise, en considérant la terre, le monde, comme notre terrain de jeu et finalement que nos clients cavaliers soient français, périgourdins, du nord, ou qu’ils soient allemands américains, anglais, australiens, on se devait de leur offrir un service similaire (…)